les campagnes hallucinées | 2018-19

Les campagnes hallucinées est un travail qui puise sa source d’inspiration plus particulièrement dans le poème La ville d’Émile Verhaeren. Fascinée par les bâtiments industriels, Blandine Galtier tente de révéler la poésie, la fragilité qu’elle ressent quand elle les regarde. Le choix de la technique, du papier est important pour cette transmission. L’artiste opte pour la morsure directe sur zinc, le carborundum qui permet une matière et une intensité des noirs, affirmant la brutalité de ces édifices. La pointe sèche, l’aquatinte sont utilisées dans ce cas pour traduire la finesse, le détail. Le papier quant à lui soutien la narration recherchée : le Hahnemühle 300g/m2 pour la série Les campagnes hallucinées#1, #2… permet le gaufrage et met en valeur les matières crées par le carborundum, le Tengucho 9g/m2 est utilisé pour l’installation Brazza, sa finesse filtre la lumière et rend compte de cette fragilité ressenti.